Libye / Centre de Harvard Kennedy /séminaire.

Washington, 26 Oct. 2022 (Lana) - Le Centre de Harvard Kennedy aux États-Unis a organisé aujourd'hui, un colloque centré sur les circonstances  dont la Libye a été et est témoin depuis ce qu'on a appelé les révolutions du "printemps arabe" et les effets politiques, économiques, sociaux et géographiques qu'elle a eus sur la scène libyenne aux niveaux régional et international.

Ont participé au symposium, l'ancienne conseillère et chef-adjointe de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Mme.Stéphanie Williams, le professeur d'université américain, Frederick Wehrey,le sous-secrétaire du ministère libyen des Affaires étrangères avant 2011, ainsi que M.Màeen al- Kikhia ... les participants ont convenu que le problème majeur de la Libye (après le printemps arabe) était représenté par les interventions extérieures, au niveau régional et international en raison de la représentation d'un certain nombre de ceux qui prétendent appartenir à l'élite mais ce sont des agents de ceux-ci  qui s'ingèrent négativement dans les affaires libyennes, ce qui a fait de la Libye (une victime des transformations du système mondial) .... ainsique le déclin du rôle des Nations unies a entraîné la transformation de la Libye en un premier laboratoire de drones et d'interventions, d'armes avancées et électroniques armées ce derniere qui travaillent à répandre la désinformation, et à travers une guerre régionale par procuration).

Les intervenants au symposium - qui s'est déroulé via le système de "vidéoconférence" - n'ont pas négligé l'ingérence régionale et ses effets néfastes, en plus de la présence militaire russe opportuniste à travers le groupe "Wagner" avec le soutien de l'autoritarisme visant à fléchir les muscles pour s'emparer des ressources.

Sur la possibilité de mettre fin à l'ingérence étrangère dans les affaires libyennes, les intervenants se sont concentrés sur la possibilité d'adopter la "structure de Berlin", qui est toujours présente et disponible même si elle n'est pas active en raison de la guerre en Ukraine, les Libyens peuvent converger pour trouver un formule d'entente, car cette formule a été trouvée parmi les membres du comité militaire mixte qui exige son adhésion pour rétablir la confiance entre toutes les parties pour maintenir l'accord de cessez-le-feu.

Quant au pétrole, décrit par Williams, il pourrait plutôt passer d'une bénédiction à une malédiction s'il devient un sujet de dispute sur le partage de ses revenus et les interventionnistes étrangers utilisent ce point pour approfondir le différend libyco-libyen, qui peut être surmonté par des élections libyennes justes et transparentes.