Le chef de la commission des affaires étrangères de la chambres des représentants répond aux déclarations de Mme. Williams en ce qui concerne la Libye.

Benghazi, 14 août 2022 (LANA) - Le chef de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, M. Youssef al-Agouri, a répondu aux récentes déclarations faites par l'ancienne conseillère de l'ONU en Libye, Mme. Stéphanie Williams, concernant la classe politique du pays, exprimant ses regrets face à ces propos qui manquent d'objectivité - Selon lui.

« Mme.Williams, a blâmé toute la classe politique en Libye et a ignoré les efforts sincères déployés par certains pour parvenir à un règlement dans le pays, et que ce qu'elle a émis manque d'objectivité et de compréhension des conditions difficiles dans lesquelles les politiciens libyens opèrent et les campagnes de haine contre eux »a-t-il dit M. al-Agouri en ajoutant que « Mme.Williams, aurait dû parler franchement au peuple libyen du travail de la mission qui a commis une erreur catastrophique et n'a pas sérieusement poursuivi les accusations de corruption des membres du forum de dialogue national, qui a produit le gouvernement d’al-Dabaibah, qui est considéré comme le gouvernement le plus corrompu, et les générations futures souffriront de sa politique économique irresponsable ».

 Il a dit que « - Stéphanie - n'a pas parlé de la performance du gouvernement d'unité nationale, qui a eu une grande opportunité de réussir dans des dossiers importants tels que l'unification des institutions gouvernementales divisées, la réforme économique, la réconciliation et le passage à la décentralisation ».

Le chef de la commission des affaires étrangères a expliqué que « Williams, n'était pas soucieuse, dans ses exposés au Conseil de sécurité, de clarifier la réalité du travail sur des dossiers importants pour la stabilité du pays, tels que l'unification des institutions souveraines, la réconciliation et la décentralisation, et qu’elle n'était pas proche de tout le monde et ne tenait pas à respecter la démocratie naissante en Libye, où la position de la mission était faible en faveur du gouvernement libyen dirigé par -Fathi Bashagha-, qui s'est conformé aux mécanismes démocratiques pour parvenir à un consensus national et représente tous les partis politiques libyens dans un seul gouvernement.

En conclusion M.al-Agouri a dit : « Alors que nous apprécions les efforts de l'envoyée précédente, qui ont obtenu un certain succès, notamment le dossier économique et le cessez-le-feu lors de son travail avec l'ancienne émissaire Ghassan Salameh, en plus de soutenir le dialogue sur la voie constitutionnelle, mais , « Stéphanie, a également raté de grandes opportunités de soutenir les efforts des dirigeants politiques en Libye pour mettre fin à la division, et a ignoré de nombreux efforts sincères pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays et mettre fin à la division »- fin de citation.