Une commission libyenne de défense des droits de l'homme dénonce les affrontements qui ont eu lieu à Tripoli et demande une enquête
Pulbished on:Tripoli, 29 Mai 2023 (Lana) – La commission national des droits de l'homme a exprimé sa condamnation et sa dénonciation des affrontements armés qui ont éclaté hier, dimanche, à Tripoli, entre des éléments de la Force de dissuasion et de lutte contre le crime organisé et du terrorisme affiliés à le Conseil Présidentiel et la brigade (444) de combat appartenant au chef d'état-Major et la direction d'opérations et de la Sécurité Judiciaire de la Police Judiciaire.
La commission a déclaré - dans son communiqué - que les affrontements armés ont transformé les quartiers résidentiels et les rues de la ville en un champ de bataille sans égard pour la sécurité des civils innocents, en plus que ces affrontements ont menacé la sécurité, la sûreté et la vie des citoyens et ont provoqué du terreur parmi la population et mis en danger leur vie et leur sécurité-selon le communiqué.
La commission a ajouté que les affrontements ont fait un citoyen légèrement blessé à la suite d'éclats d'obus qui ont pénétré le mur de sa maison dans la région d'Ain-Zara, en raison de tirs aléatoires lors de ces affrontements armés.
Le Commission nationale a appelé le Bureau du procureur général et le procureur militaire à ouvrir une enquête approfondie sur les circonstances de ces événements malheureux et de traduire les responsables en justice et de mettre fin à l'état d'impunité.
Le Commission des droits de l'homme a affirmé que la reprise des actes de violence et des affrontements armés de temps à autre entre ces groupes armés et des formations jouissant d'une légitimité représente un échec majeur du ministère de l'Intérieur à assurer la sécurité, la sûreté et la vie des citoyens et leur protection.
Elle a également souligné la nécessité de travailler rapidement à réformer le secteur de la sécurité en démantelant ces groupes et formations armées qui opèrent en dehors de la loi et ne sont pas réellement soumis à l'autorité de l'État – toujours selon le communiqué.
Le commission humaine nationale a attribuée aux parties impliquées dans ces actions la pleine responsabilité pour les graves dommages qui pourraient en résulter pour les citoyens et leurs biens.
La Commission nationale a appelé le comité international des sanctions pour la Libye a à la mette en œuvre des résolutions n° (2174), (2259), (2570) et (2571) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoient la poursuite de quiconque planifie, dirige où commet des actes qui violent le droit international de la loi où les droits de l'homme en Libye, ainsi que ceux qui soutiennent des actions qui menacent la paix, la stabilité où la sécurité en Libye, où contre ceux qui entravaient du processus de transition politique dans le pays.