L'Italie réitère la nécessité de tenir des élections libyennes, et la "priorité" pour le retrait des mercenaires du pays.
Pulbished on:Rome, 27 Nov. 2021 (Lana) - L'Italie a réaffirmé l'importance de "garantir des élections présidentielles et législatives libres et globales en Libye le 24 décembre 2021" et a souligné que "la priorité est le retrait de tous les mercenaires et combattants étrangers du pays."
Cela s'est produit lors d'une rencontre vendredi, en marge de la signature de l'accord sur le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, dans le cadre du soi-disant « Traité du « Quirinale » par le ministre italien des Affaires étrangères M.Luigi Di Maio, et son homologue français M.Jean-Yves Le Drian, dans la capitale italienne, Rome.
Au cours de l'entretien, les deux ministres sont convenus pour une "coordination étroite" entre Rome et Paris en ce qui concerne le dossier libyen et la région du Sahel africain, rappelant la participation de l'Italie à « Tacoua » en vue de lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel, selon l'agence de presse italienne "AKI ".
Les deux ministres ont convenu que la réunion était « l'occasion de renforcer la coordination sur d'autres questions internationales, à commencer par les derniers développements inquiétants du conflit en Éthiopie et ses répercussions sur la Corne de l'Afrique, et d'étudier des domaines de coopération sur des dossiers clés pour le Présidence française du Conseil de l'Union européenne, au premier semestre de l'année prochaine.
Le Premier ministre italien, Mario Draghi, et le président français, Emmanuel Macron, avaient affirmé, après la signature du traité du Quirinal, "l'engagement conjoint dans l'intérêt de la stabilité de la Libye".
L'agence de presse Aki citant Draghi a déclaré : « Les derniers mois ont été témoins d'un rapprochement des relations entre l'Italie et la France », mettant en garde contre « l'engagement conjoint en faveur de la stabilité en Libye », grâce à la conférence internationale pour Libye qui s'est tenue à Paris le 12 de ce mois, sous la présidence conjointe italo-française, en plus de la présence de l'Allemagne, de la Libye et des Nations unies.
De son côté, Macron avait déclaré : « nous nous sommes battus ensemble pour la Libye », évoquant le « rapprochement » entre Rome et Paris, et a ajouté : « Nous avons beaucoup à faire ensemble ».