Le rédacteur- en- chef des affaires parlementaires de (Lana) : après la session parlementaire d’hier, il y a une possibilité d’accorder confiance au gouvernement de M. Debaiba avec des amendements mineurs.
Pulbished on:Tripoli,10 Mars 2021 (Lana)- Le rédacteur- en- chef des affaires parlementaires de l'Agence de presse libyenne (Lana) a suivi la deuxième session de la Chambre des représentants libyenne, qui s'est tenue hier à Syrte et a été consacrée à discuter de l'octroi de la confiance au gouvernement d'unité nationale présenté par son président, M. Abdul Hamid al-Debaiba, l'éditeur a enregistré quelques points et observations sur le déroulement de la session et ses résultats.
L'éditeur a remarqué que la session parlementaire d’hier au cours de laquelle M. al-Debaiba, a présenté sa formation ministérielle, et sa vision de son programme de travail, a été moins sévère et moins critique que la session de lundi, à l'exception des opinions de quelques députés à caractère et d'orientation tribal, ce qui indique qu’il y a beaucoup des chances d’adopter le nouveau gouvernement libyen avec quelques modifications dans un où deux portefeuilles, et donc il y a une opportunité claire de donner confiance, d'autant plus que M.al-Debaiba,a su intelligemment et habilement éviter de tomber dans les pièges que lui tendaient par certains députés et grâce à ses réponses avec courtoisie et diplomatie, il a pu réduire la tension de certains députés.
Le rédacteur parlementaire a ajouté que face aux pressions locales et et de surveillance internationale de ceux qui font obstacle au processus politique, en plus de l'état de colère et d'ébullition sur la rue libyenne qui rejette et indigne les organes politiques existants, M.al- Debaiba,lors de la session d'hier a été la plus forte parce qu'elle se rend compte qu'elle se tient devant un parlement qui est porté par la majorité du peuple libyen est en grande partie responsable de l'état de division, de fragmentation, de combat et de corruption, et M.al-Debaiba, a pu avec toute intelligence d’envoyer son message aux observateurs que la question libyenne, les critiques dirigées contre lui et son gouvernement élargi ne sont pas de sa seule responsabilité, mais plutôt de la responsabilité de la Chambre des représentants dans ses (13) circonscriptions, car c'est elle qui a nommé les titulaires de portefeuilles ministériels et elle a exigé sa représentation au gouvernement. (a suivre….)